Une semaine bien plus calme

Fatigués de notre première semaine intensive, nous avons pris une journée entière de repos. C’est sur un lit, devant des séries, en grignotant que nous avons soufflé de nos émotions, avons reposé nos muscles endoloris et avons soigné nos blessures et coups de soleil.

Mont Joly

Le lendemain, pour nous remettre en jambe, nous avions prévu de faire l’ascension du mont Joly. C’est en plein cœur du domaine skiable d’Évasion Mont-Blanc que commence cette montée le long d’une piste noire, jusqu’à atteindre le mont d’Arbois. Là, nous nous sommes installés pour profiter d’un bon cidre frais avec une incroyable vue sur le Mont-Blanc. De retour sur la route, nous suivons une piste rouge qui force de lacets, nous approche du sommet.

Montée du mont Joly

Au sommet, c’est une vue a 360° qui nous attendait. Surplombant les vallées de Megève et de Saint-Gervais, nous distinguions toutes les pistes de ski du domaine et avions une place de choix pour observer les montagnes environnantes. Une photo avec le plus haut mont de France s’impose !

Au sommet du mont Joly

C’est un peu plus de 1400m de dénivelé positif au total sur la journée. Beaucoup de fatigue en fin de journée, mais bien plus plaisant qu’un chemin à la fois dur et dangereux comme nous avions pu faire la semaine d’avant.

Petit et grand Croisse Baulet

La suite de nos aventures sera sur le sentier menant au grand Croisse Baulet en passant par le petit. C’est une montée assez progressive. Bien plus accessible aux débutants et familles, nous avons croisé du monde. Le chemin monte sous une épaisse forêt vers le petit Croisse Baulet à 2009m d’altitude. Quelque centaines de mètres avant le sommet nous atteignons la tree line (limite à laquelle plus aucun arbre ne pousse) et sommes donc directement exposés au soleil. Nous étions bien content d’avoir un peu de vent pour nous rafraîchir.

La vue au sommet du petit Croisse Baulet

En cette journée dégagée de tout nuage, nous avions une vue sur toute la chaîne du Mont-Blanc. Un spectacle époustouflant qui redonne gout à la montagne. Reposés et hydratés, on se remet en route vers le grand Croisse Baulet, juste à coté, avec quelques 200m de dénivelé positif en plus. Assez rapide, la montée s’est déroulée sans encombre mais le vent s’étant calmé, nous étions en train de cuire au soleil. Nous avions vue sur la chaîne des Aravis en plus de la vue sur la chaîne du Mont-Blanc.

Au sommet du grand Croisse Baulet

Ennuyés par les mouches et trempé de sueur, nous sommes vite redescendu jusqu’à un gros rocher; seul coin d’ombre de la randonnée depuis la tree-line. Pour la descente, nous avons suivi un chemin alternatif nous faisant passer au pied de la falaise du petit Croisse Baulet. Au milieu d’un champs de vache, en pleine descente vers la forêt, les deux sommets semblaient inatteignables.

C’est un total de 13km et 1000m de dénivelé positif que nous avons réalisés sur la journée.

Trail de la jonction du glacier de Bossons

C’est sur une ultime randonnée grandiose que nous souhaitions terminer notre aventure. Quoi de mieux que de faire le trail de la Jonction du glacier des Bossons ? 1400m de dénivelé positif pour 12km de randonnée, des passages très raide sur la roche… Un bon petit challenge pour une vue des plus magnifique.

Jonction du glacier des Bossons

Haute de 2563m, la jonction surplombe toute la vallée de Chamonix et offre un point de vue exceptionnel sur le point de rencontre entre le glacier des Bossons et celui de Taconnaz. Pour couronner le tout, les vues sur l’Aiguille du Midi, le Dôme du Goûter et les Aiguilles Rouges sont tout simplement ahurissantes.

A deux pas du glacier des Bossons, il nous est possible de passer tant en dessous qu’au dessus. J’ai ainsi pu remplir mes bouteilles d’eau bien fraîche en passant sous le glacier et récupérant son breuvage ruisselant le long de la glace.

Fiers d’avoir réussi cette ascension considérée comme difficile à très difficile, nous avons pris 45 minutes de repos pour admirer le cadre dans lequel nous étions. C’était la première fois que j’arrivais au bout de cette randonnée et ça en valait le coup !

4h de montée, c’est le temps qu’il nous a fallu pour atteindre le sommet. En 2h30, nous étions en bas. A petit sauts de biche et allure soutenue, je sautillais par delà les branches et racines qui jonchaient cette descente. Bien que fatigué lors de la montée, la descente n’était aucunement compliquée; juste technique.

C’est grâce aux bâtons de marche que je prend tant de plaisir à redescendre une montée si difficilement réalisée. Limitant l’impact sur le corps, donnant plus de stabilité et améliorant l’aptitude à se freiner, les bâtons de marche sont grandement appréciables.

Dernier jour

Dernier jour de nos vacances qui ne se sont pas déroulées comme prévues, c’est au lac de Passy que nous commencions. Avec une eau à température très proche d’une piscine, il fut aisé d’y passer plus de deux heures à nous prélasser, nager et détendre nos muscles de toutes les péripéties par lesquelles nous sommes passés. Vue sur le Mont-Blanc au raz de l’eau d’un côté, et sur le grand Croisse Baulet de l’autre, nous étions bien entourés.

Pour l’après midi, c’est autour d’un mojito bien frais et face à l’entièreté de la vallée de Megève que nous dégustâmes un pique-nique… Avant de nous reposer sur un lit en pleine nature, posé là pour les clients du bar où nous venions de manger.

La fin des vacances

Voici ce qui marque la fin de mes vacances dans les montagnes franco-suisses. Déçu de ne pas avoir pu tenir le plan que j’avais prévu, je suis tout de même très content de ce que l’on a réussi à faire et c’est après un grand bol d’air frais que je rentre dans le nord… Jusqu’à la prochaine aventure !

Merci de m’avoir suivi lors de ce périple ! J’espère que ce récit vous aura plut, que les images vous font rêver et que le nouveau format et ce site est plus plaisant que celui sur le Pacific Crest Trail.

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